C'était pourtant pas si mal parti. J'ose pas relire. J'ai fait des paragraphes. Même moi j'ai du mal à le croire.

Bon. Il y a quelque temps {Un an, pas plus. Peu-être un tout petit peu plus en fait. Bref, comme disait Pépin.} je vous avais promis un article cohérent. Et, allez savoir pourquoi, depuis plusieurs jours cette promesse me turlupine. Alors voilà, article promis, article dû : vous avez donc céans {Retourne au XVIIème siècle pauvre cruche} le premier article cohérent écrit par ma personne {Dans-quoi-je-me-lan-ce ?}.

Pour cause d'excès de rigolade, moments géniaux et course effrénée dans le métro, je me retrouve avec un faciès s'approchant étrangement {voire effreyament, sauf que ça ne se dit pas} de l'arrière-train de Carlos quand il était jeune, c'est-à-dire quand qu'il lissait la cinquantaine.

Après avoir vu successivement trois comédies romantiques identiques à peu de chose près, je suis en mesure de vous affirmer que l'homme parfait, celui qu'on ne voit QUE dans ce genre de film, avec un brushing toujours impec' même quand un camion vient de lui envoyer de la boue dessus, celui qui a toujours les dents blanches et qui sait cuisiner, et bien, ça n'existe pas. Dommage ? Je trouve aussi. On se contentera d'un mec normal, qui boit de la bière en beuglant devant un match de football. Si peu glamour.

Le truc qui clochette avec moi, c'est que j'arriverais jamais à être simple. Et c'est pour ça que cet article ne marchera jamais. Jamais jamais ? Bah non, dans ma tête c'est pas organisé et j'y peut rien. Mais vous pouvez quand même apprécier l'immense effort que je réalise {"Prends sur toi, vas-y, prends sur toi ! Abnégation ma vieille."}. 'Puis c'est moins drôle quand vous comprenez tout. Ou passe le plaisir de lire entre les lignes {ou pas} ?

Un exemple de ma difficulté {le contraire de simple, c'est difficile à c'que je sache !} : je ne me sens pas du tout, mais alors vraiment pas mûre {J'veux pas l'être de toute façon. Quand je le serais ça voudra dire que j'vais bientôt pourrir} et pourtant j'aime le jazz. Puisque ça doit être cohérent, je vais vous expliquer {tsss, et ça perd tout son charme} : monsieur-ce-n'est-qu'un-aurevoir-je-verse-même-pas-une-larme-pour-mon-départ trouve que la philo, c'est comme le jazz, il faut avoir un certain degré de maturité pour l'aborder. Mais la philo c'est pas tout de suite et c'est tant mieux {"alors j'ai inventé le JMMPP", tout comme moi le JDFMG : Je Dois Fermer Ma Gueule}. Je sais pas ce que vous, vous en pensez mais moi je trouve la comparaison inadéquate.

Alors verdict ? Pour ma personnelle part, je préfère quand c'est un schmilbliK' d'idées en vrac. Comme ma petite tête. Même si à l'extérieur j'aime que ça soit bien rangé. Ici, on est pas dans ma chambre. On est dans un dixième, un centième, non un millième de mon cerveau, ce dingue qui ne s'arrête jamais et qui mange la multitudes des Maltesers qui s'agitent dans ma boîte crânienne. Cherchez pas à comprendre, j'y peut rien.